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Notre dossier de l'été (4/5)

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Biarritz le clan des BO-bos
Les dessous people du Rocher de la Vierge 

Par Ch. B./Dessin de Marko pour CBP

madonna,guéthary,frédéric beigbeder,moustic

Biarritz, pour les natifs de l'intérieur, "c'est la principauté du Pays basque". Le Rocher là-bas, au loin, et ses manières bling bling. Mon boucher n'y met jamais les pieds. Pas parce qu'il est Avironnard. Ou natif d'Hélette. Non, parce que pour lui, "ce n'est pas le Pays basque", dit-il sérieusement. Alors, c'est quoi ? En moins de dix ans, Biarritz est devenue l'égal de Saint-Tropez, la Baule, Deauville ou Cannes sur l'échiquier up to date des destinations préférées de la planète people. Est-ce bien ou mal ?

En voie de Guéstarisation

Guéthary : les bobos parisiens ne jurent plus que par cet ancien petit village de pêcheurs, devenu en quelques années, dans le sillage de son plus illustre résident secondaire, Frédéric Beigbeder, l'endroit hype de la Côte basque. "C'est comme Saint-Trop', mais au tout début, époque yé-yé, quand c'était cool et bien fréquenté", aime à dire le Basco-Béarnais de Cénitz à l'origine de cette Guéstarisation. Car ici à Guéthary, la venue des Guests n'est pas prêt de se tarir...

Dans un long papier, le réputé journaliste américain John Jefferson Selve, non sans quelques approximations, expliquait pour "Vanity Fair" version française que "ce village des Pyrénées-Atlantiques, où se mêlent anonymes et personnalités, ressemble à la villégiature idéale." Et le rédacteur d'attaquer son papier ainsi: "Comme avancé sur l’étendu bleue océanique, l’étroit sémaphore de Guéthary, par son escalier, est une invitation à contempler la marine basque. On rêve d’y plonger. Le paysage est à couper le souffle. Il sidère et laisse rêveur. On se souvient avoir lu quelque part que les pêcheurs venaient ici pour guetter les baleines. Le lieu respire les temps ancestraux et inspire, à la vue de ces roches dentelées, un respect atavique. À mi-chemin entre Biarritz et Saint-Jean-de-Luz, Guéthary est certainement l’un des plus beaux villages basques. Et si le sémaphore blanc de Guéthary n’envoie plus de signaux pour prévenir de quelconques dangers, le village émet depuis un peu plus de cinq ans des signes ensorceleurs à qui souhaite trouver et croire en un lieu où se mêleraient dolce vita, société et soirées à n’en plus finir."

"Beig" est ici chez lui, même si dans le supplément du "Figaro magazine" de juillet, il expliquait avoir du mal à échapper à l'éternel statut de "Parisien en vacances" ! Chaque été, l'écrivain y emmène ses copains de la presse parisienne, pour des papiers savoureux : "Match", en 2009, "Les Inrocks" en 2010, "L'Express" en 2011. Beigbeder avait réservé sa seule sortie (il ne donne pas d'interview quand il est en vacances, ce qui se comprend) de l'été 2012 à.... "Sud Ouest" et donc Côte basque people. Une interview au bord de l'océan (2), en père peinard, sans barbe, dans laquelle Beig confiait vouloir s'installer à demeure, ou presque, à Guét' ! Frédéric Beigbeder, papa poule de presque cinquante ans et en couple, aspire, confiait-il à une vie plus "tranquille", loin des excès (assumés) du passé. Dans un entretien culinaire au magazine "Technickart", il avoue avoir prix 6 kilos en trois ans à cause de sa nouvelle vie ! "Les piments, c'est ma came", explique-t-il non  sans humour au journaliste de "Grand seigneur".

L'été, dans la prairie de Guéthary, le point de repère des néo-bobos venus de la capitale, pas forcément des people, est le Madrid, tenu par le très professionnel Cyril Maire, Parisien lui aussi. Comme l'écrit Selve, "le Madrid ressemble plus à une antenne du Flore sur le qui-vive de la rentrée littéraire qu'à un lieu de réunion des avant-gardes." Vrai, ici, les chipirons ou le jambon se dégustent avec le chèche gris autout du cou -même s'il fait 30°- et "Libé"à côté du verre de rosé  bien clair, le plus souvent transformé en piscine, avec moult glaçons. Reste quand même l'essentiel : au Madrid, café historique, on y mange très bien ! Et la vue, de la terrasse, y est superbe même si l'endroit hyper branchouille est de l'autre côté, avec vue sur la place, non mais.

Les belles adressent -du moins celles que les bobos aiment bien- se bousculent dans le minuscule village cher à Beigbeder : Harotzen Costa, le C., Txamara, Hétéroclito (plutôt pour boire un verre), Kostaldéa (à ne pas confondre avec la paillotte d'Anglet), Bahia Beach (à la limite de Bidart). Sans oublier les étoilés de la famille Ibarboure, Brikéténia et la Table des Frères Ibarboure (à Bidart) où le petit monde de la télé, du cinéma, de la musique, du disque, de la littérature, du sport et des médias aime se sustenter chaque été. Dernier chef arrivé en date, et ce n'est pas n'importe qui : Claude Calvet, l'ancien chef pâtissier de l'Hôtel du Palais, qui a ouvert le restaurant Getaria. Le cuisinier ne fait pas dans le bling-bling, mais son bistro est déjà devenu une adresse référence.

Il n'y a pas que la bouffe dans la vie des bobos : depuis peu, les bourgeois bohèmes en villégiature ont leur rendez-vous aoûtien avec le festival Baléapop, 4e du nom, qui s'est déroulée du 8 au 11 août entre Guét' et sa voisine Bidart : le collectif Moï Moï et l'agence Nabie veulent faire de ce festival un rendez-vous où musique et création artistique se mélangent jusqu'au bout de la nuit. Convivialité, partage et love vibration. Tels sont les mots d'ordre du Baleapop. L'événement Baleapop est une célébration éphémère sonore et plastique. Cette année, les têtes d'affiche étaient Etienne Jaumet, Vophoniq, Philipp Gorbachev, Blackmail, Electric Electric, Cankun. Une programmation pointue et indé qui ravira n'en doutons point les (jeunes) bobos. Et les locaux ? 

Il y avait également du beau monde au Bal2Vieux de Moustic, autre "légende" people de Guéthary, qui a fait beaucoup pour la réputation cool & branchée de la station. Moustic était aux platines avec ses potos tontons DJS le 13 août ! Là aussi, le rendez-vous musical au fronton du village est un immanquable pour tout bobo qui se respecte. Les vedettes de la télé, comme chaque été, y étaient bien représentées...

Il y a deux ans, Madonna n'avait pas osé s'aventurer au fronton. Oui, Madonna, vous avez bien lu. Côte basque people avait réalisé alors son plus gros scoop en août 2011, en révélant la venue de la Madonne dans le petit port où elle avait posé ses valises, avec son copain, enfants et nounou dans une maison prêtée par des amies (basques) de Los Angeles. C'est dans cette villa à l'occasion d'une soirée privée que Madonna avait d'ailleurs eu le coup de coeur pour le groupe Kalakan, qu'elle avait ensuite emmené en tournée mondiale. Un superbe tremplin pour le trio basque, qui cet été a tourné avec les pianistes bayonnaises de réputation mondiale Marielle et Katia Labèque.

La rumeur d'un retour de Madonna à Guéthary revient chaque début d'été. La presse people parisienne prend souvent ses désirs pour une réalité. Madonna avait, semble-t-il apprécié son séjour basque, mais en ce mois d'août, elle a posé ses valises sur la Côte d'Azur à Saint-Jean-Cap-Ferrat comme le raconte "Nice Matin" (2). Pour y fêter son anniversaire, qui tombe le 16 août. Du côté des villageois de Guéthary, et du maire, on semble soulagé que Madonna ait choisi la destination azuréenne. Si Madonna était revenue, Albert Larrousset aurait dû prendre des dispositions coûteuses pour que son petit village accueille tout le showbiz US dans le sillage de la Ciccone. Déjà que ses administrés doivent cohabiter, un mois d'été durant, avec les bobos parisiens !

(1) "Ma rencontre avec Beigbeder", 25 août 2012

(2) L'article de "Nice-Matin" sur Madonna en vacances


Après le duo Anek, Alan Brax

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LA NUIT EST CHAUDE
[copyright Les Avions] 

Anek a cartonné vendredi soir au Carré Coast de Biarritz. Meilleures amies depuis leur enfance, les Danoises issues de Copenhague sont le premier duo féminin à pouvoir se féliciter d'être sur le label Viva Music. Le duo Karina et Denise a plus de 10 ans de productions et de Djing sur la scène internationale, Leur maxi "Girl Talk" sort sur le 100eme EP de Viva Music, aux côtés de morceaux de Darius Syrossian, Steve Lawler, LEON, Livio & Roby et d'autres encore. Depuis 2012, elles signent avec Face, le plus grand promoteur Britannique sur la scène House Underground ce qui leur permet notamment de partager la scène du Sankey's Ibiza le dimanche aux côtés de Steve Lawler, Leon, Santé, Darius Syrossian, Tiefschwarz etc, lors des Viva Warriors. Vendredi, ou plus exactement samedi, les deux jolies blondes à la beauté froide (mais pas tant que ça !) ont mis le feu au dancefloor bien garni du Carré.

Ce dimanche soir, autre pointure de la musique electro, Alan Braxe ! En 2007, Alan Braxe et Kris Menace collaborent sur le titre Lumberjack. Il sort en outre un remix de D.A.N.C.E. de Justice sur le label Ed Banger Records. De tous les artistes électroniques français qui ont marqué les débuts de la French touch, Alan Braxe est sans aucun doute celui qui est resté le plus longtemps fidèle à la house filtrée. Maf est en warm up.

Une bonne pizza avec vue

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Mes hot spots de l'été
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13 BIDART
La Pizzeria à la plus belle vue 

Des pizzas, une terrasse et une vue panoramique sur les Pyrénées ! Où ? A l'entrée de Bidart, "le villagela pizzéria,bidart,restaurant basque sur la mer" ! L'été, Bidart n'a plus rien d'un village, il quadruple sa population pour atteindre le cap des 25000 habitants, et ses adresses touristiques tournent à plein régime. Ici, pas de bling bling, mais une pizzéria authentique, qui dispose d'une vue à couper le souffle. La Pizzeria, c'est son nom, est l'un des meilleurs restos italien de la Côte basque. Ses pizzas sont à pâtes fines et excellentes, car les aliments sont soigneusement choisis. Mieux, les pizzas ne coûtent pas un bras, avec des marges de folie comme ailleurs, les pizzas vont de 8€ pour une Margarita à 12,5€ (sauf erreur) pour la Buffala. Ce midi, avec deux amis, ce sera donc pizza party à la terrasse ensoleillée, l'incontestable point fort du resto : j'opte pour la Romaine, sauce tomate, tomates fraîches, oignons, pancetta mozzarella et roquette. Appétissante et vite avalée, tout de même, elles n'ont pas la taille des pizzas du Vieux-Nice, qu'on ne finit jamais, mais sa finesse permet d'en garder sous le coude pour le dessert.

la pizzéria,bidart,restaurantCe sera tarte au citron revisitée puisqu'elle est servie dans un petit pot sans pâte ! Pas mal mais un peu trop glucosée à mon goût. La Pizzeria propose également des salades (8€), pâtes (comme les tagliatelles aux chipirons à 14€), tartare/carpaccio et viandes. Une carte courte de plats exécutés à l'instant. Bref, de la fraîcheur dans l'assiette et de la bonne humeur en salle, ce qui ne gâche rien, c'est si rare d'avoir le sourire du ou de la serveuse en pleine saison !  

[La Pizzéria, à l'entrée de Bidart, tél. 05 59 54 82 45

 

la pizzéria,bidart,restaurant

Hendaye la plage préférée

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SONDAGE DE CBP

La plage d’Hendaye, plus de 3 km de sable fin à perte de vue, une mer où on a pied très loin, ce quiphoto (6)-1000.jpg est rare dans la région, est votre plage favorite sur la Côte basque. C’est ce qui ressort du sondage lancé par le blog « Sud Ouest » Côte basque people sur sa page Facebook.

Quelque 260 internautes ont répondu, d'hier soir à ce midi, à la question simple : quelle est votre plage préférée sur la Côte basque ? La plage d’Hendaye arrive en tête avec 48 réponses, et devance nettement la Côte des Basques à Biarritz (25) et la Grande Plage de Saint-Jean-de-Luz (17).

Autre particularité du sondage : la grande variété des plages citées, plus d’une trentaine, soit la quasi-totalité des plages de la Côte basque et même du Sud des Landes (pour Ondres et le Métro à Tarnos, trois suffrages chacune).

Après le trio de tête, on retrouve : Ilbarritz Bidart (17), Chambre d’amour Anglet (15), Socoa et Miramar Biarritz (12), plage du Centre à Bidart (8), les Cavaliers et l’Océan à Anglet (7), Marinella à Anglet, Grande plage de Biarritz, Erretegia à Bidart et Lafitenia à Saint-Jean-de-Luz (6), Marbella et la Milady à Biarritz, les Corsaires à Anglet (5).

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Ambiance rasta à l'Océan

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14 ANGLET
Une salade en mode playa 

Ici, c'est ambiance rasta, c'est le patron Eric Grondin, dit Rico pour les copains, qui l'assure ! Et c'est mêmephoto (3).JPGécrit sur un tableau de la Case, sa paillote qu'il exploite depuis deux ou trois saisons maintenant. Bon, OK, l'été, c'est moins roots, il y a moins de plats créoles, on attendra le départ des touristes pour se régaler d'un rougail saucisses dont Rico le Réunionnais a la secret _ pas trop le temps de les faire au pic de l'été, la petite équipe envoie plutôt des cheeseburgers (forts bons, à 4,5€), des sandwichs et des salades à fond la caisse car il y a du monde à cette belle petite plage de l'Océan, ma préférée à Anglet.

A la Case, la formule reste immuable : tu "checkes" l'ardoise du jour, tu commandes au comptoir, tu laisses ton prénom à la charmante hôtesse, tu vas t'asseoir et lorsque le cuistot t'appelle tu vas chercher ton plat. Ce midi, ce sera salade hawaïenne, son must : brochette de poulet mariné, tomates confites, emmental, ananas, melon, pastèque et salade (fraîche, pas en sachet), 9€. Il y a aussi les salades océane, poulet, biquette, de la quiche, des croques.... Mieux, Eric et sont staff sont les seuls, à ma connaissance, à proposer des melons et des pastèques à la vente ! C'est frais, c'est bon et ça fait du bien quand il fait aussi chaud qu'en ce moment ! Tous les plats sont préparés sur le moment.

Après un petit café (Segafredo je crois), je n'avais que quelques pas à effectuer pour me retrouver aussi sec sur le sable. Et c'est le ventre agréablement rempli et le coeur léger que je me jetais à l'eau en faisant gaffe de pas me péter les cervicales. Car le shore-breakétait costaud ce mardi midi. Une bonne petite séance de surf et je pouvais ensuite m'allonger peinard, un peu plus loin, aux Dunes en tombant le short, histoire de bronzer intégral, comme tout le monde ici. Ou presque !  

[La Case de l'océan, plage de l'Océan, à Anglet

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Dance with CB People vol. 3

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Fin d'été en pente douce sur la Côte basque et DJ Yannis Cadena, du Room 204, nous a délivrés un petit bijou de musique house nu disco avec un remix étonnant de Get Lucky des Daft Punk. A déguster sans modération !

La play list : 1 - Soul Minority feat Nathalie Claude - Always There ( Original Extended Mix ) 2 - Daft Punk - Get Lucky ( Pretty Pink Edit ) 3 - Calavera & Manya - I feel Siente Me ( Original Mix ) 4 - Marvin Hey & Ferdinand Dreyssig - Coeur De La Nuit 5 - Ed Ed - Mulackritze 6 - Rufus - Take Me ( Cassian Remix ) 7 - Simone Vitulio - Passionately feat Lady Vale ( Original Mix ) 8 - Faul - Changes 9 - ATFC feat Inaya Day - Reach Out To me ( Mike Newman & Antoine Cortez Remix ) 10 - Joey Silvester - Machanea ( Original Mix ) 11 - Prok & Fitch - Here Comes The Noise ( Original Mix )

Les DJ set du Radisson

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15 BIARRITZ
Le Radisson en mode action 

La plus belle vue de Biarritz, annonce le Radisson Blu sis au carrefour Helianthe. Ce n'est pas faux, duP1200526.JPG toit-terrasse de cet hôtel contemporain, un vrai 4*, son incontestable point fort, la vue est impressionnante, et pas seulement sur la Côte des Basques en contrebas. L'hôtel exploite d'ailleurs très bien son toit-terrasse avec un pool piscine, l'un de ses restaurants (le Transat café) et son sky bar entouré de fauteuils moelleux à souhait. C'est là, tout près du ciel bleu, que la direction du Radisson a décidé de passer la vitesse supérieure au rayon animations !

Tous les mercredis d'été, le Radisson accueille ses fameuses soirées salsas. Un rendez-vous très suivi, dans une ambiance caliente qui attire entre 200 et 300 personnes ! Il y aura encore des soirées salsa le 28 août, les 4 et 11 septembre.

Autre animation sympa, en collaboration avec le Palacito, the place to be au coeur de la ville, pour les "after", les soirées DJ's ou concert : The Mellow, les Frangins, the Avengers (qui reviennent le 30/08) ont joué cet été sur le toit-terrasse ! Ce soir, dès 19 heures, c'est DJ set avec Sharky, David Delor -du collectif Prism, qui organise ces soirées- et François Del Mundo. Des DJ's sets modernes, racés et élégants, qui attirent une très belle clientèle locale, extérieure à l'hôtel qui aime danser en mode cool & farniente un cocktail genre Biarritz cosmo* à la main. Les clients du Radisson, eux, à 40% d'origine Anglo-saxonne et Scandinave, sont ravis de participer à ce rendez-vous hype et de profiter des couchers de soleil depuis ce panorama exceptionnel. Et le petit bain à la tombée du jour n'est pas interdit. Bien au contraire. Pour cela, prenez votre short de bain, c'est mieux...

* Biarritz Cosmo : Bacardi superior, gelée de piment d'Espelette, jus de citron vert, triple sec, jus de pomme, jus de cranberry (attention l'abus d'alcool est dangereux pour la santé)  

[Radisson Blue hôtel, 1 Carrefour Helianthe, 05 59 01 13 132, à Biarritz

P1200528.JPG

Notre dossier de l'été (5/5)

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Biarritz le clan des BO-bos
Les dessous people du Rocher de la Vierge 

Par Ch. B./Dessin de Marko pour CBP

bo,rugby,serge blanco,dimitri yachvili

Biarritz, pour les natifs de l'intérieur, "c'est la principauté du Pays basque". Le Rocher là-bas, au loin, et ses manières bling bling. Mon boucher n'y met jamais les pieds. Pas parce qu'il est Avironnard. Ou natif d'Hélette. Non, parce que pour lui, "ce n'est pas le Pays basque", dit-il sérieusement. Alors, c'est quoi ? En moins de dix ans, Biarritz est devenue l'égal de Saint-Tropez, la Baule, Deauville ou Cannes sur l'échiquier up to date des destinations préférées de la planète people. Est-ce bien ou mal ?

La grande famille de Blanco

Dans ces glorieuses années 2000, Biarritz doit une grande partie de sa notoriété médiatique au club de rugby de la ville : le BO. Lire Biarritz Olympique, Pays basque doit on rajouter aujourd'hui dans ce monde impitoyable du rugby pro. De facétieux Bayonnais, sans doute jaloux, l'ont rebaptisé BO "Pas basque", en décrochant le Y il y a quelques années. Trois fois champion de France durant cette décennie bénie (en 2002, 2005 et 2006), le BO a été un vecteur important de la rénommée de la station en France mais aussi et surtout en Europe où le club basque a disputé la H Cup sans discontinuité durant toutes ces années grâce à une génération dorée de joueurs bien dans l'esprit du club, attachés à "leur ville" et à des valeurs communes (Harinordoquy, Yachvili, Brusque, Betsen, les Lièvremont, Traille, Thion, August, Bernat-Salles ou Peyrelongue pour ne citer qu'eux). Le BO, finaliste de la H Cup, en 2006 (Munster, 23-19) et 2010 (Toulouse, 21-19), a même remporté un titre européen, le Challenge, il y a deux ans contre Toulon (21-18).

Un homme, cependant, est à la base du succès du club : son président, et ancienne star de ce sport des années 80, Serge Blanco, 54 ans, joueur protée (surnommé le Pelé du rugby, 93 sélections, 38 essais) et homme d'affaires inné (groupe Serge-Blanco, dans l'habillement, XV; la thalasso, à Hendaye; ou l'hôtellerie, Brindos 5* à Anglet) qui a su très bien s'entourer tout au long de sa carrière sur et en dehors des prés. Au BO, Blanco a employé une façon de faire chère au rugby, en s'entourant d'anciens du club et d'hommes de confiance. Ceux qui ne se sont pas adaptés au système "familial", clanique disent ses détracteurs, n'ont pas fait long feu à l'instar de l'entraîneur Serge Milhas, "viré" l'an passé.

Serge Blanco (qui détient 14% des actions du BO), soutenu par son mentor (et généreux mécène) Serge Kampf, 79 ans, ancien PDG de Capgemini (une tribune du stade Aguilera porte son nom !), bien aidé par la Ville toujours au soutien, a réussi à monter son cher BO au plus haut niveau. Avant que l'argent d'hommes d'affaire encore plus fortunés ou de sociétés côtées au CAC 40 (Boudjellal à Toulon, Lorenzetti au Racing, Michelin à Clermont, Peugeot à Toulouse, les labos Fabre à Castres) n'investisse durablement ce sport et déclenche une course à l'armement (et donc aux gros salaires) que le club d'une petite ville de 25 000 habitants ne peut plus suivre aujourd'hui...

Surtout qu'à cinq kilomètres de là, un autre club basque évolue en Top 14, l'Aviron Bayonnais, le voisin et ennemi intime dont les supporteurs moquent sans ménagement Serge Blanco qu'ils surnomment "Smaïnos" (mélange de Smaïn et Carlos). Pas classe. La saison passée, le BO présentait un budget inférieur à celui de Bayonne, présidé par le lunetier Alain Afflelou : 17,33 M€ (8e de Top 14) contre 17,96 M€ (6e de Top 14). Le BO (9e) a même fini derrière l'AB (8e) en Top 14. Toulon, 4e budget (21,84 M€) a remporté le titre européen, tandis que Castres... 9e budget du championnat (15,61 M€) a gagné à la surprise générale le Bouclier de Brennus ! Tout n'est donc pas forcément une question de moyens financiers.

Sur le modèle de l'US Dax, "club de notables" par excellence, que Blanco a toujours respecté (1), le BO représente, en effet, un véritable pouvoir dans la ville : dirigeants, anciens joueurs ou équipiers actuels ont investi dans les affaires, en lien avec le tourisme bistan dena ; qui dans les campings et hôtels, qui dans les restaurants, qui dans les magasins ou les marques de vêtements, qui dans les sociétés et les projets immobiliers, etc. Le projet de "Super Aguilera", stoppé net en 2009 par la crise, et la liquidation du groupe Loft, a été un frein dans la marche en avant du club. Mais là encore, Serge Blanco s'était montré visionnaire en voulant copier le modèle de stade à l'anglo-saxonne, avec boutiques, hôtel, spa et tout le toutim. Le projet, dit-on, ne serait pas totalement abandonné.

La "famille" du BO ne limite donc pas son influence en ville au pré carré d'Aguilera; dans le sillage de Serge Blanco, sorte de grand manitou, de modèle de réussite, les stars des années 2000, à l'image d'Imanol (actuellement blessé au genou), qui a créé sa marque de vêtements IH (comme le boss, avec 15) ou Yachvili, toujours bien coiffé (merci Petrole Han) et propriétaire d'un camping (en attendant de racheter une thalasso ou un hôtel cinq étoiles, qui sait ?) ont su jouer de leur notoriété pour se lancer dans le business.

A l'heure où le BO fête ses 100 ans, Serge Blanco, fort de son réseau et de ses soutiens fédéraux, tente de surnager dans ce rugby mondialisé car son club chéri a terminé la saison dernière dans le rouge (la presse a parlé d'un déficit de 2,5M€) (2). Sa récente sortie dans "Midol" face, notamment, à Mourad Boudjelal, qui représente des "valeurs" que Blanco et ses condisciples de la FFR et, en partie, de la LNR n'approuvent pas, montre bien que le boss du BO a toujours les crocs. Pour l'avoir interviewé un paquet de fois, je confirme que Blanco est un homme franc, direct, qui ne craint "dégun" (personne) comme on dit sur la Rade, et qui n'use pas de la langue de bois. Sauf quand il faut gérer la crise et servir de paratonnerre à un club dans la tourmente. Blanco a su ainsi user de ses pouvoirs de séduction (envers la presse notamment) et de sanction (envers ses joueurs et entraîneurs) ces trois dernières saisons, lorsqu'il y avait le feu à la maison. 

Serge Blanco, que la presse parisienne aime présenter comme un véritable parrain du rugby français (3), est en réalité un amoureux fou de son club. De sa ville. Au point d'en devenir un jour le premier magistrat ? La rumeur a circulé un temps, mais ne semble plus d'actualité, Blanco a d'autres chats à fouetter. A commencer par gérer "son cher" BO, qu'il faut relancer. Lors de la récente présentation de l'équipe aux partenaires à Aguilera, sous un ciel admirablement bleu, "Sergio" a fait du... Blanco : "Parfois on se pose la question de savoir si on est un bon ou un mauvais dirigeant. Avec notre recrutement, nos joueurs vieux (…), boiteux pour certains ou fabuleux noctambules, je pense que je suis un mauvais dirigeant… Beaucoup de gens aiment donner beaucoup de leçons et moi les leçons je n'aime pas en recevoir."

Et le président d'ajouter : "Notre club vit depuis 100 ans. Ce n'est pas l'actuelle équipe en place et les dirigeants actuels qui vont faillir à cette tradition. C'est à nous de la perpétuer et de la renforcer. Nos combats ne passent pas que par des paroles mais par une vision future du Biarritz Olympique. Je dis aux joueurs que quand les gens vous prennent pour des mauvais, il faut leur prouver le contraire. La confiance ne se gagne pas, elle se mérite". Les joueurs, s'ils ne veulent pas s'exposer aux foudres du président-tout-puissant, savent ce qu'il leur reste à faire !

(1) Les anciens de l'USD (Albaladéjo, Bastiat, Bérot, Roumat, Lacroix, Lux, Lescarboura, Dourthe père et fils...) ont tous investi dans leur ville ou ont su se créer des situations de notabilité importantes, dans les affaires ou au sein du monde du rugby (FFR, LNR, ERC). 

(2) Serge Kampf a comblé le déficit du BO en juillet. Club qui a ensuite vu quatre de ses nouveaux contrats bloqués par la DNACG (L'Equipe.fr)

(3) "Le plus gros pardessus de l'ovalie", article de Laurent Télo dans "Le Monde" du 9 décembre 2012 a fait le buzz dans le monde du rugby. 


Sébastien pour l'éternité (1/2)

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mehdi el glaoui,belle et sébastien,cécile aubry

RENCONTRE AVEC... Mehdi El Glaoui

Mehdi reste le héros de « Belle et Sébastien », la série télévisée qui fit de lui une vedette du petit écran dans la France des années 60. Il s’est installé à Biarritz (64) avec sa femme, comédienne, et rêve d’ouvrir un théâtre

Photos Bertrand Lapègue

Mehdi est le fils de Cécile Aubry et de Si Brahim El Glaoui, fils du pacha de Marrakech en exil que la comédienne rencontra sur le tournage de « La Rose noire », dans les dunes de l'Atlas marocain à la fin des années 40. Cécile Aubry divorça et abandonna son métier d’actrice pour se consacrer à l’écriture et à son fils chéri à qui elle confia les premiers rôles dans « Poly », « Belle et Sébastien » et « Le jeune Fabre », dans les années 60 et au début des années 70.

Mehdi, le descendant des Seigneurs de l’Atlas, a enchaîné les tournages avec saA1-13464221 (113464221).jpg mère, réalisatrice à succès pour Gaumont, qui le protégea des excès de la médiatisation, avant de couper le cordon, à 17 ans. Et de disparaître… derrière la caméra. Aujourd’hui, Mehdi, 57 ans, revient dans la lumière avec la sortie d’un livre de souvenirs– qui paraît chez Michel Lafon (1) – et le film « Belle et Sébastien » de Nicolas Vanier, qui sort en décembre 2013, où il a un petit rôle. Propriétaire depuis peu à Biarritz, avec sa femme Virginie Stevenoot, comédienne elle aussi, Mehdi el Glaoui se livre sur son passé et ses projets dans le Sud Ouest. 

Quels souvenirs gardez-vous de vos premiers tournages avec votre mère, Cécile Aubry (disparue en 2010) ?
J’étais tout jeune et donc hyper protégé par maman, qui me dirigeait derrière la caméra. Au début, quand j’étais écolier, nous tournions uniquement pendant les vacances scolaires, l’été, à l’époque il y avait trois mois de vacances donc nous pouvions enregistrer pas mal de feuilletons. Ma mère insistait beaucoup pour que je suive une scolarité normale et que je ne prenne pas la grosse tête ! Cela reste pour moi une formidable période, de « Poly », que j’ai tourné à 4 ans, à « Belle et Sébastien », de 6-7 ans à 12 ans, jusqu’au « Jeune Fabre », (15-16 ans).

mehdi el glaoui,belle et sébastien,cécile aubryVous étiez très médiatisé dans les années 60, comment viviez-vous cette situation ?
Ce n’était pas simple car j’étais très pudique ; maman faisait barrage et, contrairement aux autres parents, ne m’a jamais poussé vers le vedettariat, elle a toujours voulu que je garde les pieds sur terre. Je pense même qu’elle aurait préféré que je fasse un autre métier, moins exposé… Les rapports avec ma mère n’ont pas toujours été faciles.

Etiez-vous bon élève ?
Non, pas trop, je n’étais pas super doué. Je m’ennuyais à l’école, je faisais le strict minimum pour faire plaisir à maman (sourire). J’étais plus littéraire que matheux. Les tournages successifs ne m’ont pas perturbé plus que cela. 

Pourquoi, après « Le jeune Fabre » quittez-vous le cocon familial ?
Je n’avais pas envie de devenir une vedette, je jouais à l’instinct, je n’aimais pas les mehdi el glaoui,belle et sébastien,cécile aubrybains de foule par exemple. Je vivais ce métier comme de l’artisanat. A 17 ans, j’ai quitté le nid familial de Saint-Cyr-sous-Dourdan pour partir vivre dans le Cantal. Une sorte de retour à la terre. J’y ai vécu comme un ermite pendant dix-sept ans ! J’avais besoin de solitude et j’ai appris beaucoup de choses, sans m’éloigner du milieu du cinéma puisque je suis devenu assistant réalisateur. J’ai même remporté le César du court-métrage en 1985 avec « Première classe ».

Comment vous-retrouvez vous dans les Landes ?
J’ai découvert la Côte basco-landaise dans les années 80, en réalisant des films sur des copains surfeurs. Je me suis installé dans le sud des Landes et j’ai rénové l’hôtel Au repos des voyageurs, pas loin de Dax. J’alternais mes séjours entre les Landes et Paris, où je continuais de travailler.

A suivre, demain sur CBP

 

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Sébastien pour l'éternité (2/2)

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mehdi el glaoui, belle et sébastien, biarritz

Aujourd’hui, vous avez enfin trouvé votre pied-à-terre à Biarritz…
Oui, nous avons mis dix ans pour trouver une maison. Avec Virginie (Stevenoot, sa femme, comédienne), nous sommes en plein dans les travaux pour la mettre à notre goût. J’aime beaucoup le Pays basque, Biarritz notamment car la ville occupe une position centrale, entre l’océan et la montagne, pas loin de l’Espagne. Dans les Landes, nous étions un peu loin de tout…

Vous comptez vous y installer à plein temps ?
Nous voulons nous y installer définitivement et avons pour projet d’ouvrir un  cafémehdi el glaoui, belle et sébastien, biarritz théâtre. L’idée serait de donner des cours de théâtre et de proposer des petits spectacles, des one-man-show ou de la danse. Nous cherchons une salle de 200 places pour créer un lieu multiculturel (…). Mais je n’arrêterai pas de tourner pour autant, à 57 ans, j’ai vraiment envie de relancer ma carrière d’acteur.

Le 18 décembre sort le film « Belle et Sébastien », réalisé par Nicolas  Vanier où vous tenez un petit rôle, c’est un bon souvenir ?
Oui, excellent. J’ai une modeste participation, le rôle d’André, un montagnard peu causant : Nicolas a créé un personnage marrant, un forestier un peu bourru, rustique comme quand je vivais dans le Cantal ! Je me suis revu quarante ans en arrière sur le tournage avec le petit Félix Bossuet, choisi parmi plus de 2500 enfants : il pensait d’abord à s’amuser, comme moi à l’époque! Certains disent qu’il me ressemble, je ne trouve pas trop, j’étais plus joufflu, il a un visage plus contemporain, Félix incarne une certaine modernité (…). Au côté de Tchéky Karyo, il est épatant !

Comment s’est déroulé le tournage dans les Alpes ?
Nicolas Vanier (2) n’a pas cherché à faire du copier-coller avec l’œuvre originale de ma mère, même si le cœur du film reste la rencontre d’un enfant solitaire et d’un chien sauvage, un montagne des Pyrénées ; cela reste l’histoire de Sébastien qui apprivoise Belle. Nous avons tourné dans la vallée de la Haute-Maurienne (alors que l’original était tourné dans l’arrière-pays niçois, ndlr) dans des conditions pas toujours faciles, car il faisait froid. Nicolas a transposé l’histoire pendant la Seconde Guerre mondiale, en 1943 ; il y a une dramaturgie plus intense, une dimension humaine plus prenante. Le tout dans de superbes paysages, c’est un film vraiment magnifique. Gaumont, qui produit le film, y croit beaucoup.

(1)  « C’est un livre de souvenirs de ma carrière d’acteur. Sous une forme originale puisque je réponds à des lettres de fans que j’ai conservé durant toutes ces époques, réactualisant

(2)  Un livre est sorti « Belle et Sébastien » de Nicolas Vanier (XO éditions) sur le film.  

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Des top chefs chez Donibane

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GASTRONOMIE

C'est un document : la photo de quelques-uns des meilleurs chefs du Pays basque, dont plusieurs étoilés, réunis à l'occasion de la Semaine de la cuisine des basques au Donibane. De gauche à droite, Vivien Durand, Pascal Etcheverria (Zoko Moko), Fabrice Idiart (la Réserve), Rémy Escale (Zoko Moko), David Ibarboure (Brikéténia), Alexandre Seynave (chef pâtissier Paries), Fabian Feldmann (L'Impertinent), Sébastien Zozaya (Inopia traiteur), Patxi et José Cifuentes, propriétaire du Donibane, et PDG de Essor Anglet.

Avec le pape du vin à Chiberta

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LES SOIREES DE CBP

Malgré les éléments déchaînés, entre les pins de Chiberta virevoltants et le courant fort de l'air marin deBallarin (2090907).jpg l'océan tout proche, il y avait du monde, au Chiberta & Golf d'Anglet, lundi soir, à la réception organisée par mon confrère de "Sud Ouest" et ami Jacques Ballarin,à l'occasion de la sortie de son guide de restaurants (qui se vend comme des petits pains au Pays basque), et Bernard Magrez, le célèbre (et heureux) propriétaire du Château Pape-Clément, et de trois autres grands crus de Bordeaux.

Le rituel est immuable dans ce genre de réceptions gastronomico-people sur la Côte basque : on y mange, notamment de l'excellent jambon à l'os (de l'Iberico en l'occurrence) et des huîtres de Marennes-Oléron, on y boit (du très bon vin signé Pape-Clément oeuf corse), on y chante (on eut droit au refrain de "Mexico" par un ancien membre de l'opéra comique de Jérôme Savary) et on discute (surtout de rugby, de politique et de bouffe), entre gens de bonne compagnie.

Entre deux pintxos succulents préparés par le chef de l'Orangerie Hervé Pochelu, quelques lichées de Saint-Emilion, j'ai pris des nouvelles d'Alexandre Bousquet (une étoile à l'Atelier à Biarritz): "Je suis heureux, nous avons eu du monde suite à l'étoile et avons réalisé une saison estivale exceptionnelle. Ce n'est pas évident, car revers de la médaille, plus tu sers de monde, plus tu as besoin de personnel et donc les charges s'alourdissent, ce qui n'est pas évident pour des restaurants de notre taille qui ne peuvent pas s'agrandir. Il faut donc resserrer notre service et notre offre de couverts en salle..."

Une réalité économique difficile à admettre dans une ville comme Biarritz qui court après le touriste, pas forcément haut de gamme comme me le confiait Olivier Lépine, DG de Biarritz Tourisme: "Tous les clignotants sont au vert, surtout dans le 4 et 5 étoiles, mais vous savez nous avons aussi de très bons 2 ou 3 étoiles et les touristes qui nous visitent à la journée, comme ce peut être le cas à Saint-Tropez, Monaco ou Bonifacio se rendent compte qu'ils pourraient très bien loger l'été à Biarritz. Une fois rentré chez eux, ils disent avoir passé leurs vacances à Biarritz, alors qu'ils habitaient à 30 km de là, c'est le jeu...."

Entouré par de charmantes commerciales du groupe HMC, Séverine et Marine, le sémillant Stéphane Moreau garde son indéfectible sourire accroché aux lèvres. L'ex-animateur de RTL 2 -passé de Biarritz à Bordeaux- a pris du galon et est aujourd'hui responsable des partenariats de Virgin Radio et RFM Grand Sud Ouest. Une mission qui va comme un gant à ce grand communiquant. Faute de salle ou d'endroit adéquat, il n'a pu faire venir Gérald de Palmas en show case sur la Côte basque récemment, mais Stéphane garde des surprises sous le coude. A suivre.

Bernard Magrez (prononcez Magret) dégage un charisme évident. Ce grand monsieur, généreux mécène en plus, est une des rares superstars du monde du vin. En France et dans le monde entier. Il a appelé un de ses derniers vins, "Si mon père savait", un vin du Roussillon. Drôle d'idée ? "En fait ça remonte à mon enfance quand mon père me traitait de fainéant et disait que je n'étais bon à rien. Il a été très très dur avec moi. Ce nom de vin c'est donc une forme de clin d'oeil à ce père qui m'a foutu dehors à 13 ans..." 

Enfin l'hôte de la soirée, le Palois Marc Dannenmüller a conservé son sourire Ultra Brite et son bronzage impeccable des années passées au Sofitel Miramar de Biarritz. Depuis l'Hôtel Golf & Resort de Chiberta le DG du groupe HMC tient le choc. Grâce notamment à une très belle clientèle d'affaires qui multiplie les séminaires dans ce bel endroit à deux pas du golf de Chiberta et des plages. Au Café de Paris à Biarritz, un gastro et un boutik hôtel 4*, encore plus sélect, Marc Dannenmüller reçoit les VIP et people qui lui sont restés fidèles depuis toutes ces années passées dans l'hôtellerie de luxe. C'est le cas de Sheila et son compagnon, attendus cette fin de semaine à Biarritz où la chanteuse viendra se reposer alors qu'elle est en pleine promotion de son livre, "Danse avec ta vie".

Photos de Bertrand Lapègue 

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Richard Bourlon en son Palais

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PORTRAIT DE CHEF

Le nouveau chef pâtissier de l’Hôtel du Palais à Biarritz est un enfant du pays : le Dacquois Richard Bourlon

De la Mamounia, à Marrakech, au Palais, à Biarritz, il n’y a qu’un pas… de palace.hôtel du palais,biarritz,la mamounia,marrakech,richard bourlon Ou presque.Que le chef pâtissier dacquois Richard Bourlon a franchi allégrement. « La transition n’a pas été difficile, puisqu’il s’agit d’un retour aux sources, confie le natif de Candresse, à côté de la Cité thermale. Au début de ma carrière, j’ai travaillé à deux pas du Palais, au Miramar, avec le chef André Gaüzère, le pape de la cuisine minceur (1), qui m’a beaucoup appris.»

En même temps qu’il a changé de continent, le chef pâtissier, 41 ans, avoue tout de même avoir aussi changé d’univers. « On ne peut pas comparer les deux hôtels, si ce n’est le côté palace, l’élégance ou le prestige de l’accueil, ce sont deux mondes différents. La Mamounia, c’est 750 salariés et c’est le 31décembre tous les jours ! Le Palais, qui est fermé pour travaux (lire par ailleurs), c’est un effectif de 200 personnes, et ce sont des conditions de travail différentes, moins stressantes. Même si nous envoyons quand même 500 viennoiseries au petit-déjeuner à la Rotonde et assurons les desserts au buffet de l’Hippocampe, pour une moyenne de 150 couverts par jour en saison.»

Au Maroc,Richard Bourlon avait 18 pâtissiers sous ses ordres au sein d’une brigade de 120 cuisiniers. Au Palais, le chef pâtissier a un adjoint, deux chefs de partie l’été et des jeunes en formation (BTM pâtissier, brevet technique des métiers). « Le rythme ne change guère, je suis tous les jours sur le terrain, j’ai besoin de toucher le produit. C’est indispensable. Au Palais, le chef Jean-Marie Gautier insiste beaucoup sur la formation, cela me tient aussi à cœur. C’est important de former des jeunes, surtout que le métier de cuisinier, et de pâtissier en particulier, suscite un réel engouement depuis une dizaine d’années avec un retour aux vraies valeurs de la cuisine, au terroir, ce qui me plaît beaucoup.»

Pas question pour autant pour le chef dacquois de participer à des émissions de télévision afin de savoir qui est le meilleur pâtissier. « Je suis ça de loin, sourit le Landais. Je crois surtout qu’il ne faut pas qu’il y ait trop d’émissions de ce genre. Car les écoles hôtelières en France ne sont pas capables d’accueillir tout le monde, et la demande est aujourd’hui plus forte que l’offre, il y a là un vrai risque.»

Richard Bourlon s’intéresse davantage à la formation, sans les artifices de la médiatisation. « Le mois dernier, j’étais à Tain-L’Hermitage chez Valhrona pour participer à un stage panettone et pâte levée avec Rolando Morandin, le pape du panettone en Italie. C’était magique, j’ai beaucoup appris, ces stages sont très importants pour évoluer dans ce métier qui bouge sans cesse.»

En 2014, Richard Bourlon passera de l’autre côté du miroir. « J’assurerai lors d’un stage exceptionnel une formation à l’École Nationale Supérieure de Pâtisserie à Yssingeaux sur les desserts à l’assiette à travers mes voyages.»

Quand la Mamounia (où il est resté de 2003 à 2012) a fermé deux ans pour travaux, le chef pâtissier en a profité pour travailler dans deux palaces à Venise et à Athènes. « Italie, Grèce, Maroc, tous ces pays m’ont inspiré pour créer la carte des desserts au Palais pour laquelle j’ai carte blanche», détaille Richard Bourlon.

Le pâtissier a très vite imposé une véritable signature à Biarritz, en accord avec le chef Gautier : « Ensemble, on teste, on goûte et on valide les recettes pour les divers restaurants. Il m’a laissé le champ libre. J’aime travailler les agrumes, un produit très marocain, avec un sablé compressé crème citron, framboise pêche. L’été, j’insiste plus sur les fruits. Cet automne-hiver, je miserai sur le travail du chocolat, du praliné et des fruits exotiques. J’aime par exemple associer le gianduja avec les fruits de la passion, c’est l’un de mes accords fétiches.»

(1) André Gaüzère, étoilé du temps du Miramar, est le chef de Campagne & gourmandises à Biarritz.

 

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Le lama porte des espadrilles

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PHOTO ZOOM 

Joli coup des petits jeunes d'Espartine, la marque d'espadrilles dans le vent de Biarritz qui chausseespartine, serge le lama Frédéric Beigbeder, Amélie Mauresmo ou Michel Denisot et bien d'autres people ! C'est l'effet Serge le Lama : l'animal, promené dans le tram bordelais par cinq étudiants éméchés, est devenu la coqueluche des foules comme ont pu le constater hier après-midi les dresseurs du cirque Zavatta, qui ont fait prendre l'air à leur propre lama du côté de la Grande plage de Biarritz, à l'initiative d'Espartine ! 

Il y avait la foule des grands jours sur la plage, en raison d'un été indien particulièrement chaud, et le lama, bien vite surnommé Patxi par les enfants présents, a pu effectuer un bain de foule bien sympa et poser pour les objectifs des estivants en goguette. Le photographe d'Espartine Damien Colmet a immortalisé la scène et la marque de Biarritz a partagé ses photos sur Facebook pour rebondir sur le buzz de Serge le Lama...

Spectacles du cirque Zavatta samedi et dimanche du côté de Carrefour BAB2 à 16 heures, lundi 11 à 15 heures, visite du zoo toute la journée.   

Un bal russe cinq étoiles

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LES SOIREES DE CBP

Le deuxième Bal russe de Biarritz a réuni dans la cité impériale le gratin du Tout-Biarritz, desIMG_6807.JPG gens du gotha et du monde politico-économique, des étoiles du Bolchoï, des musiciens de l'Orchestre de Bayonne et de très belles jeunes danseuses Russes. Le tout dans une ambiance très "royale" face à l'océan dans le salon des Ambassadeurs du casino municipal. Le vice-consul de Russie Alexandre de la Cerda était aux manettes de cette soirée d'excellence.

On pouvait croiser entre autres personnalités SAR le prince Sixte-Henri de Bourbon, des comtes et princesses, Jean-Louis Leimbacher, directeur du Palais de Biarritz, Max Brisson et Jean-Benoît Saint-Cricq (élus biarrots), Odile de Coral, maire d'Urrugne, le marquis d'Arcangues, le général Zeisser, Marina et Dmitri Erochok, qui ont mené la visite de la forte délégation russe...

Le menu était assuré par l'Instan(t)raiteur, du chef Jean-Marc SalvaLe Bortsh de betterave en chaud-froid Chips d’Ibaïaona; Langoustine et St jacques en carpaccio Caviar Beluga, chantilly Vodka. Sorbet des Tsars. Filet de sole gratiné aux noisettes, Sabayon champagne, Risotto aux cèpes ou L’oie confite en pastilla, son magret rôti pulpe de potimarron à l’huile de truffe; Galette Chocolat, crème Gianduja, Mandarine confite, crémeux Jasmin.

Reportage Photo Félix Dufour pour CBP

 

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JL LEIMBACHER et son épouse avec Dimitri EROSHOK et son épouse.JPG

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Le foot à 5 indoor, ça déchire

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J'AI TESTE

Le foot, toute ma jeunesse, les années pupilles et minimes dans le relevé championnat de ligue de la région PACA sont loin derrière ! Le foot à 5, c'est la nouvelle façon de jouer au foot qui cartonne dans toutes les villes de France et de Navarre. Et le BAB n'échappe pas à la règle. Au pays du rugby et de la pelote, le nombre de footeux en indoor est tout simplement dingue ! Le tout nouveau Club 64 (de la marque éponyme made in... 64 bien connue) ne désemplit pas, le soir, en semaine, tous les créneaux sont pris par des fans et de très bons joueurs de ballon. J'ai donc testé ces nouveaux terrains sis du côté de la zone Saint-Frédéric à Bayonne (1). 

Jeudi soir, créneau de 20 h 30 : je découvre mes partenaires, Petit Philou l'expert en gestion et feinte declub 64,foot en salle,foot à 5,squash corps, Joanes, solide à l'impact, passé par les Genêts, Fred un cousin Québécois informaticien à Tarnos (spéciale dédicace à mes potes de l'Université Laval de Québec !), Benjamin, un jeune gardien fan de Sirigu du PSG (vu qu'il a revêtu son maillot vert) et votre serviteur, ailier du Cavigal de Nice au mitan des années 80. En face ? Je découvre, des jeunes, grands, gaillards et affûtés. On mène très vite.... 3-0, j'en plante deux. Du gauche. Tranquille. On va se balader.

Erreur, les types d'en face commencent à trouver la distance, parlent espagnol entre eux (?!?), jouent en triangle, jonglent devant le but, nous déchirent dans les duels, bref, ils reviennent et nous éclatent au planchot : en cinq minutes de 0-3, le score passe à 10-3 pour eux ! Au bout de 20 minutes super intensives, j'ai besoin de souffler, le cardio est dans le rouge, je dois reculer. Le match s'équilibre un tant soit peu, et à mi-parcours, au bout d'une demi-heure, on change Petit Philou contre leur meilleur joueur. Rien n'y fait, les adversaires sont trop forts, un mec en bleu vole sur le ballon, il le protège d'une telle façon que je ne peux à chaque fois que faire la connaissance de son postérieur, au demeurant super musclé. 

Le match d'une heure et quelque a été super intense, le foot à 5 est un sport très tonique, qui allie course rapide et endurance, aussi dépensier en calories que le squash si on joue à fond, sans s'arrêter, ce que nous avons fait. Il faut du fond, être préparé physiquement pour tenir le choc, la distance. Et surtout une technique irréprochable, si l'on veut rivaliser avec de vrais joueurs de foot en salle. Fin du match à 21h40. Le score ? Un détail... L'essentiel, ce soir, était ailleurs. Surtout que les Girondins se sont faits -eux aussi- éclater à... Chypre :) ! 

Il est l'heure de boire un coup au bar avant de passer à la douche, car je suis trempé, essoré et lessivé. J'ai au moins perdu 2 kg de... flotte ! Question : "Vous jouez tous au foot, non ?" L'un des gars joue les faux modestes: "Ouais, on a joué à Biarritz ou Anglet, en CFA..." Et l'Espagnol, là, il joue au Barça ou quoi ? Pas de réponse, juste un sourire qui en dit long sur le niveau du mec. Bon, la prochaine fois, on tentera de défier des footeux de niveau PH ou PL. Pas sûr que ça passe non plus...         

Club 64, 8 rue de la Galupe, Bayonne. foot indoor (à partir de 6€ par personne), outdoor, squash, club house (bar, petite restauration, matches en direct) : 05 59 45 52 74.

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Les chefs basques à Bordeaux

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Les grands noms de la gastronomie basque (tous les chefs étoilés du Pays basque français)* représenteront près d'un tiers des quelque 70 Chefs et Meilleurs Ouvriers de France (MOF) qui ont prévu de se réunir à Bordeaux pour Exp'Hôtel du 17 au 19 novembre. Une véritable "délégation" de professionnels qui témoigne de l'engouement du secteur pour ce nouveau rendez-vous.

Un événement d'envergure, puisque qu'Exp'Hôtel a pour ambition de devenir le nouveau rendez-vous biennal du Sud-Ouest de la France et du Nord de l'Espagne, au service des filières professionnelles de l'alimentation et de l'équipement pour les secteurs Café, Hôtellerie, Restauration et Métiers de Bouche.

Organisée par Congrès et Expositions de Bordeaux et présidée par le chef doublement étoilé Philippe Etchebest, la manifestation attend 250 exposants et 20 000 visiteurs. Au menu : découverte des innovations, des tendances, des produits... mais aussi des concours, des défis, des "shows culinaires" de haut niveau et des conférences sur les enjeux des filières.

Des Chefs basques seront aux commandes du "Restaurant des Grandes Toques" d'Exp'Hôtel. Installé au cœur du Salon, ce restaurant gastronomique éphémère accueillera chaque jour 2 Chefs étoilés et un pâtissier renommé qui, assistés d'élèves, cuisineront des déjeuners d'exception pour une centaine d'invités. Philippe Arrambide 1* sera aux fourneaux le mardi 18 novembre aux côtés de Bernard Bach 2* et du chef pâtissier David Capy MOF 2007. Mardi 19 novembre, ce seront Jose Mari Arbelaitz 1*, Rubén Trincado 1* et Dani López 1* qui œuvreront.

Un concours du chocolat sous l'œil avisé de Thierry Bamas (Anglet)
Sacré Meilleur Ouvrier de France Pâtissier en 2011 et Champion du monde des desserts glacés en 2010, Thierry Bamas (Pâtisserie Bamas à Anglet) assurera sur Exp'Hôtel la présidence du "Trophée Criollo", l'étape de pré-sélection pour la finale nationale du World Chocolate Masters, le plus grand concours professionnel international consacré exclusivement à l'usage créatif du chocolat. À noter parmi les membres de ce jury, la présence de Didier Gaborit, chef chocolatier de la célèbre Maison Adam à Saint-Jean-de-Luz.

* MM. Arrambide, Béchade, Bousquet, Durand, Escale Benedeyt, Feldman, Gautier, Grosjean, Ibarboure David et Xabi, Isabal.  

Pour un autre monde

Indochine en forme olympique

Un vrai resto à Briscous

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COUPS DE FOURCHETTE 

C’est un événement : Briscous, ville de quelque 3000 habitants en pleine expansion sise à 10 km de Bayonne, n’avait pas de restaurant. La municipalité a rénové un ancien presbytère au cœur du « village » (pour un coût de 600 000 euros TTC) qui est devenu un restaurant –entre tradi et semi-gastro– de très belle facture. Aux commandes de Joanto, deux pros, deux copains, passés par le Trinquet d’Arcangues et le Sénégal avant de rentrer au pays : le Luzien Didier de-Arroyave, ancien cuisinier désormais en salle, et le chef Jean-François Bibarnaa, originaire de Mouguerre. Depuis son ouverture en juillet, Joanto ne désemplit pas : le midi, avec quelque 50 couverts tous les jours (le menu du marché est à 12 euros, trois plats, ¼ de vin et café compris) et le soir, dans ce cadre contemporain et épuré, qui attire les familles. Cet automne le soir, les patrons ont fait tourner le four à bois en proposant la côte de boeuf et les palombes. Le menu carte –qui change tous les deux ou trois mois– est à 25 euros et il est préférable de réserver, surtout les fins de semaine et week-ends !   

Maison Joanto, fermé mardi soir et mercredi. 05 59 20 27 70, chemin du Village 64240 Briscous

Photo CBP: Jean-François Bibarnaa (à gauche) et Didier de-Arroyave dans leur salle de restaurant

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